Repenser son organisation®
Fiche N°15
La vision stratégique
Une organisation n’est pas une fin mais un moyen. C’est un moyen de déployer une vision stratégique donnée.
En conséquence, une organisation n’est pas « bonne » ou « mauvaise » dans l’absolu. Chaque organisation présente des avantages et des inconvénients au regard de la vision stratégique qu’elle doit permettre de déployer. Le degré d’alignement stratégique (fiche N°19) d’une organisation désigne sa plus ou moins grande capacité à déployer une vision stratégique donnée.
Les 4 étages de la vision stratégique
La vision stratégique permet de définir la finalité de l’organisation et de formaliser son but. Elle doit donc apporter des éléments de réponse à la question du sens dans la double acception du terme : la direction à emprunter d’une part, la signification, c’est-à-dire la réponse au pourquoi, d’autre part.
Une manière fructueuse de formaliser la vision stratégique d’une organisation consiste à la décomposer en quatre étages : la mission, l’ambition, les enjeux stratégiques et les valeurs.
Pour repenser son organisation, il ne s’agit pas de produire un rapport de plusieurs centaines de slides sur la vision stratégique. Cette dernière doit être écrite en termes simples, c’est-à-dire compréhensibles par l’ensemble des parties prenantes de l’organisation, et doit, autant que faire se peut, tenir sur une ou deux slides.
Une entreprise qui vend des produits et des services d’imagerie médicale définit sa vision stratégique de la manière suivante.
L’organisation toute entière ou seulement une de ses entités
Le qualificatif « stratégique » ne sous-entend pas que la vision adresse obligatoirement l’ensemble de l’entreprise. Une démarche de design organisationnel peut s’entreprendre seulement au niveau d’une des entités de l’entreprise : une direction, un département, un service… Dans ces cas de figure, la définition et la formalisation de la vision stratégique gardent toute leur importance. Il s’agit de travailler sur la vision, non pas de l’entreprise dans sa globalité, mais sur celle d’une des entités qui la compose.